TELEGRAPHE OFFICIEL. Laybach > jeudi 15 octobre 1812. EXTERIEUR. ANGLETERRE. Londres , 24 septembre. U paroit, d'après des lettres re'ceotes de la Nouvelîe-;c0Sse , que deux navires ayant à bml des eraigrès écos-jjs et Irlandais allant aux Etats-Unis ont été arrêtés et ;#nduits à Halifax, et que les passagers ont été dispersés |jns la province au g rè du gouvernement. Ainsi , pour jjicer ces émigrés dans nos possesssions de l'Amérique septentrionale, nous avons attenté d'une manière formelle à ia liberté et à la propriété des sujets du royaume-uni. Au iurplus , les émigrations de l'Ecosse et de l'Irlande sont Le accusation grave, intentée contre le gouvernement; ne quitte son pays que lorsqu'on n'y est pas protégé par les lois , garanti dans sa propriété , dans le développe-jnîtit de son industrie; tels sont sans doute, indépen-iment des circonstances actuelles qui ont ré luit tant de familles à letat de la détresse la plus absolue , les motifs «ie ces émigrés, et comme leur conduite s'érige en système Pt qu'elle peut avoir de nombreux imitateurs, elle appelli; si ngulierement l'attention du gouvernement. — Du 25; le Moniteur du 20 contient un rapport fort exact sur la bataille de Salamanque, dent il attribue le résultat au malheur qu'eut le maiéchal duc de Paguse d'être blessé au commencement de l'action. Dans son rapport, le maréchal fait de sa perte totale une évaluation très-rapprochée de celle énoncée dans nos rapports officiels. ( Moniteur Un iver. ) — Le paq'iebot le Tcvpnscni est arrivé de Cadix à Falmouth, en 21 jours. Les français aux ordres du maréchal Soult se sont concentrés , et se dirigeoient du côté de l'est vers le royaume de Valence, où l'on sait—que le maréchal Suchet et le roi Joseph se trouvent réunis. Le corps du maréchal Soult est un des plus beaux que l'on ait vus dans la péninsule. Ce corps a marché de Séville sur Cor-doce. On croit que l'expédition d'Alicante, maintenue par un corps de troupes de l'armée du maréchal Suchet, n'a encore pu ft.iïe aucun progrès, et ne s'est avancé ni sur le centre , ni sur la côte. Un coup-d'oeil jeté ssr la carte suffit pour démontrer que d'un côté et de l'autre la posiljen est également critique, et qu'il est impossible de nous livrer à des espérances trop favorables. Car si les français sont engagés dans une position où il noos ont en arrière et en face , il en est de même de nos propres corps , qui ont des armées françaises en tète et en queue. ( Jour, de Paris. ) -- Le Chnner a rapporté des lettres particulières de Washington et de Georges-Town jusqu'au u, et les gazettes de Washington jusqu'au 9 du mois passé. A juger par les unes et par les autres, on n'aperçoit aucun changement dans les sentimens du gouvernement américain envers la Grande-Bretagne; les ministres ont donné à entendre , de la manière la moins équivoque, que la révocation des ordres du conseil ne rameneroit nullement la paix, à moins que ce ne fut par une négociation où l'on traiteroiî de la presse des matelots, et autres griefs qui demandent un redressement de la part du gouvernement anglais. Voici qui prouve jusqu'à quel point le ministère américain est déterminé à continuer la guerre. On avoit représenté au gouvernement des Etats-Unis qu'en conséquence de l'aspect favorable qu'offroit Fa révocation des ordre« du conseil, un nombre de navires américains chargeoient dans ce moment pour être prêts à profiter de cette révocation , croyant qu'elle étoit tout ce que le gouvernement américain avoit exigé pour se montrer satisfait. On a répondu que ces navires seroient sujets à être capturés sur les hautes mers, tant par les corsaires américains eux-mêmes que par les Anglais , et que, s'ils avoient le bonheur d'échapper aux croiseurs et d'arriver dans *jn port améri* cain , ils seroient également saisis en vertu de la loi de non-importation. Les dépêches apportées par Le Glenner sont de Washington, en date du 8 du «ois passé. ( Jour, de l'Empire* ) Du 24 septembre. — Nous ne sommes pas médiocrement surpris d'ap-ptendre que les conjectures de quelques-unes de nos feuilles sur la situation de lord "Wellington, se sont réalisées^ il paroît que ce général a senti J'extrême danger de s'avancer au midi de la Péninsule , et qu'il est reveuu précipitamment dans les environs de Valladolid , rappelé par les nouvelles démonstrations de l'armée de Portugal. Il a , dit-on , laissé quelques corps en échelons pour observer les mou-vemens des armées du centre et du midi. ( Gaz. de France. ) ROYAUME DE BAVIERE. Viunich, 20 septembre. Le journal officiel de cette ville contient le décret suivant, rendu par S. M. l'Empereur des Français: Au quartier-général impérial de Zascow, le 27 août. Napoléon, Empereur des Français, roi d'Italie, etc. Nous avons décrété et décrétons ce qui suit: 1. Les officiers, sjus-officiers et soldats de l'armée bavaroise amputés par suite de blessures reçues dans les journées des 17 et 18 août 1812, aux combats qui ont eu lieu dans les environs de Polotsh , sont assimilés, pour la pension, aux officiers, sous-officiers et soldats amputés de l'armée française. Les veuves des militaires de l'armée bavaro:se tués sur les champs de bataille dans les mêmes affaires sont pareillement assimilées aux veures des militaires français morts sur le champ de bataille. 2. Nos ministres de la guerre et du trésor impérial sont chargés de l'exécution du présent décret. ( Jour, de l'ijnpire. ) GRAND-DUCHÉ DE VURTZBOURG. Wurtx.bourg , le 25 septembre. On vient de publier ici ce qui suit : Nous Ferdinand , etc. Les avantages reconnus du Code Napoléon nous ont porté k introduire ce Code civil dans notre grand-duché. Nous déterminerons d'une manière particulière le jour auquel il commencera k avoir force de loi. Nous ferons également connoitre , dans le tems, par une patente spéciale, les modifications avec lesquelles -ce Code sera adopté. Il paroitra aussi dans quelque tems une édition particulière dû Code Napoléon, accompagnée de la traduction, et qui seule aura force de loi dans notre grand-duché. Ferdinand. ( Monit. Univers. ) GRAND-DUCHE DE FRANCFORT. « Francfort, le 23 Septembre. S. Ex. M. le maréchal duc de Valmy est arrivé hier ici avec M. le général dé division Kellerman, son fils: ( Gaz,, de France ) P R U S S E. Berlin, 16 septembre. On assure que le corps du maréchal duc de Bellune est réuni à la Grande-Armée, et avoit dépassé Smolensk au départ de 1« lettre qui donne les détails. Lt régiment français de i'Isle de-France partage ici le service militaire avec Ja garnison. L jeunes cadets de l'école royale militaire, ont re- pendant tout le cours, des leçons de natation. Leurs maîtres dans les exercices étoient toujours à leur tête. GRAND-DUCHÉ DE VARSOVIE Varsovie ,12 septembre. Les russes débitent les contes les plus absurdes pour ranimer le courage de leurs troupes. Ils ont célébré le 21' août, àLurk, «ne fête en réjouissance de la prise de tou-"1e l'aile gauche de l'armée française, et de l'entrée du général Markow à Varsovie. Nous n'avons vu ici d'autres troupes russes que des prisonniers de guerre. ( Jour. de l'Emp. ) INTÉRIEUR. EMPIRE FRANÇAIS. Paris i le 28 septembre, 20.e BULLETIN DE LA GRANDE ARMÉE. Moscou , le 17 septembre. On a chanté des Te Deum en Russie pour le combat de Polotsk j on en a chanté pour les combats de Riga, pour le combat de Ostrowno, pour celui de Smolensk j par-tout, selon les relations detf russes, ils étoient vainqueurs , et l'on avoit repoussé les français loin du champ de bataille: c'est dose au bruit des Te Deum russes que l'armée est arrivée à Moscou. On s'y croyoit vainqueurs, du moins la populace: car les gens instruits savoient ce qui se passiot. Mosceu est l'entrepôt de l'Asie et de l'Europe; ses magasins étoient immenses ; toutts les maisons etoient approvisionnes de tout pour huit mois. Ce n'étoit Que de la Veille, et du jour même de notre entrée, que le dang avoit été bien connu. On a trouvé dans la maison de ci misérable Rostopchin des papiers et une lettre h demiécri te; il s'est sauvé sans l'achever. Moscou, une des plus belles et des plus riches viilç du monde, n'existe plus. Dans la journée du 14, le feu été mis par les russes à la bourse, au bazar, et à l'hopi tal. Le 16, un vent violent s'est élevé; 3 à 400 brigands ont mis le feu dans la ville en 500 endroits k la fois par l'ordre du gouverneur Rostopchin. Les cinq sixièmes de; maisons sont en bois: le feu a pris avec une prodigio rapidité; c'étoit un océan de flammes. Des Eglises, il y en avoit 1600 ; des palais plus^ de 1000, d'immenses magasins, presque tout a été consumé. On a préservé le Kremlin. Cette perte est incalculable pour la Russie, pour soi commerce, pour sa noblesse qui y avoit tout laissé. Ce n'est pas l'évaluer trop haut que de la porter à plusieurs milliards. On a arrêté et fusillé un centaine de chauffeurs ; tous ont déclaré qu'ils avoient agi par les ordres'du gouverneur Rostopchin, et du directeur de la police. Trente mille blessés et majades russes ont été brûlés. Les plus ri« ches maisons de commerce de la Russie se trouvent rui nées; U secousse doit être considérable: les effets de l'ha« bilement, magasins, et fournitures de l'armée russe ont été brûlés; elle y a tout perdu. On n'avait rien voulu évacuer , pareeque l'on a voulu toujours penser qu'il étoit impossible d'arriver à Moscou , et qu'on a voulu trompe' le peuple. Lorsqu'on a tout vu dans la main des français on a conçu l'horrible projet de brûler cette prèmiere ca' pitale, cette viile sainte , cette ville de l'empire et l'on a réduit 200,000 bons habitans à la mendicité. C'est 1« crime de Rostopchin exécuté par des scélérats délivrés det prisons. Les ressources que l'armée trouvoit, sont par le sort diminuées; cependant l'on a ramassé, et l'on ramasse beaucoup de choses. Toutes les caves sont à l'abri du feu , e' les habitais, dans les 24 dernières heures, avoient enfouis beaucoup d'objets: on a lutté contre le feu; mais le Go"' verneur avoit eu l'affreuse précaution ou^'emmener ou de fa'" re briser toutes les pompes. L'armée se remet de ses fatigué elle a en abondance du pain, des pommes de terres, des cho«x> des légumes, des viandes, des salaisons, du vin, de l«aU de vie, du sucre, du caffè , enfin des provisions de toute espèce. L'avant-garde est à 20 verstres sur la route de ko$aB par la quelle se retire l'ennemi. Une autre avant-gar^ française est sur la route de saint'Petersbourg où l'enneffi n'a personne. La température est encore celle de l'automne; le sol" dat a trouvé et trouve beaucoup de-pelisses et des four*11* res pour l'hiver. Moscou en est le magasin. Moniteur Univ, MINISTERE DE LA GUERRE Armée française en Espagne. Extrait d'un rapport de S. Exc. le maréchal duc de DaU»*uti en date du 15 juin j 8 x 2 , à S. Ex. M. le duc de ministre de la guerre. Depuis plusieurs jours, l'ennemi faisoit des mouve®en* en Estraraadure ; les émissaires confirmaient que les §-nC n p anglais recevoient fréquemment de nouveaux renforts, fî" u'jls se disposoient à entrer en opérations; pour fixer (t Sciées à cet égard, M. le général de brigade Lallemant f0Sut ortjre de se porter en reconnoissance avec quatre 'lirons des 17^ et 27.e régimens de dragons en avant Maguilla, pour éclairer les directions de Ribera et Los- Ltos, par Lléra et Usagre. _ Le 11 juin, au matin, le général Lallemant sortit de guilla et se porta sur Valencia-de-la-Torrès, d'où il dé-cha ses éclaireurs sur Liera. Us étoient près darriver ,jns ce dernier endroit, lorsqu'ils aperçurent une forte co-Le de cavalerie anglaise qui se dirrgeoit sur Valencia-e général Lallemant fit aussitôt des dispositions pour re-le défilé de Maguilla , en avant duquel il se trou-Ljt ; mais pressé vivement par l'ennemi , il prit le sage jrti de faire fgce. Deux de %es escadrons furent d'abord [ll0enés; le 27-e de dragons, qui étoit en réserve, s'avan-aussitôt, enfonça les escadrons anglais et facilitale rainent des deux escadrons du i7.e régiment, qui vinrent jleur tour soutenir le 27.e La raêlée dura plus d'un quart-d'heure , et l'ennemi cédg le terrain à nos dragons, qui le ■oursuivirent plus d'une lieue, et lui firent r3 prisonniers, ■nt plusieurs officiers; plus de «o Anglais sont restés sur e champ de bataille, parmi lesquels 3 officiers, dont l'un jjroit être" d'un grade supérieur, Le générai Laliemant, après avoir fait ramasser tous J(S blessés, les fit transporter-à Maguilla, où il se retira poUr faire reposer les hommes et les chevaux; le but de expédition étant atteint , il rentra le i* au matin la Grandia, où il reprit sa position; 9* autres prison-iers et 3 officiers furent en même temps dirigés sur Fuen-Jt-Ovejuna, au quartier de M. le comte d'Erlon. Notre perte a été deux dragons , trois chevaux tués lt quinze blessés. Le 27-e de dragons a eu un officier tué, [tux blessés , dix sous-officiers et dragons blessés , un dragon et un cheval pris. L'aide-de-camp du général Lallemant a aussi été pris dans la première charge. La perte de l'ennemi est évaluée à 300 hommes, et m moins à autant de chevaux hors de combat , y coaipris [50 qu'on lui a pris. Ses forces étoient le double des nôtres, et se composoicnt des i.er et 3.e régimens de dra-Lns , sous les ordres du général Stade, lequel, sur l'avis d» la marche du général Lalleaiant, étoit parti de Ribera, Dones et Colmenar, sur lesquelles elle rencontra l'avant-garde de l'armée du lord Wellington , composée de trois bataillons d'infanterie, cinq pièces d'artillerie et 1200 chevaux , qui descendoit les montagnes. Cette brigade soutint avec fermeté l'attaque de l'avant-garde ennemie : je lui envoyai l'ordre de se reployer sur la seconde brigade , conformément à celui que j'avois reçu de me retirer sur la division Polombini , dans le cas où je se rois attaqué par des forces supérieures. Cét offleier-général , que j'avois prévenu de mon mouvement, m'envoya de suite un renfort composé du régiment de dragons Napoléon, et de lancers; je fis porter de suite ceux-ci en avant, avec les tirailleurs, tandis que M. le général Schiavetti , commandant ces deux corps , envoya par mon ordre une reconnoissance dans la direction de l'Escurial, pour couvrir mon flanc gauche, pendant ma retraite sur Boadilla. Cette marche rétrograde se fit dans le plus grand ordre, sous le feu de cinq pièces d'artillerie, et à la vue de iî à 14 escadrons et 3 à 4 bataillons anglais. La division mit quatre heures pour faire une retraite d'une lieue et demie , depuis Las-Rosas à Boadilla , où l'ennemi , à qui je fis tirer quelques coups de canon, cessa de nous suivre. La division du général Palombini »'étant déjà retirée de Boadilla, je pris position â un quart de lieue en arrière de ce village, où j'attendois de nouveaux ordres. ( La suite au numero prochain. ) MINISTERE DE LA GUERRE- ARMÉE DE PORTUGAL. Tandis que l'armée de Portugal se trouvoit réunie à Valladolid et aux environs, dans l'attente des renforts qui lui ont été envoyés de Bayonne , le général Clauzel , qui commandoit cette armée depuis la blessure de M- le maréchal duc de Raguse , sachant que la garnision d'Aîtorga n'étoit pas suffisamment pourvue de vivres , se décida à faire un détachement pour aller la ravitailler. Il y destina deux divisions d'infanterie, avec une division de cavalerie légere , sous les ordres du général Foy, qui avait en outre l'ordre d'attaquer l'armée insurgée de Galice, qu'on supposoit devoir se réunir pr,és de Benavente : mais avec quelqne rapidité que le général Foy ait marché , il ne lui a pas été possible d'arriver à tems à Astorga. La garn-ision ayant entièrement épuisée ses subsistances, avait été forcée de se rendre , et elle étoit sortie de la place le 19 août. Le général Foy arriva à Astorga dans la nuit du 20 , sans avoir pu joindre, que près de cette place, V arriere-garde ennemie. Les insurgés, pressés de s'enfuir en Galice, faisoient dix à douze lieues par jour. En évacuant Astorga, ils y avoient laissé nos malades et blésjès , qui furent ramenés par le général Foy. Ce général ayant appris à son retou à Benavente, que le général Silveira étoit encore dan? les environs de Zaraora, se dirigea sur lui par Tabara et Car-vajalés. Il le vit encore regagnant en toute hâte la frontiere de Portugal, mais notre cavalerie ne put jamais l'atteindre. A la même époque, le général Clauzel apprit que le général anglois Anson , commandant 1000 à 2000 chevaux, avoit conservé ses postes dans la vallée de l'Esqueva; sa division, composée des n.e, i2.e, i4-e et i6.e régimens de dragons légers et d'une batterie d'artillerie légère , étoit à Villa-Vanès et Tudela. Le 19 août, le général Maucune fat chargé de se porter en reconnaissance du côté de Tudela , afin d'obliger cette cavalerie de repasser sur l'autre rive du Duero. On échangea quelques coups de cannon et de fusil avec l'ennemi ; les dragons du 15.e le chargèrent à l'entrée de Todela , et le forcèrent à repasser le fleuve, le général Anscn se replia sur Aldea-Major , et le corps d'observation de l'armée anglaise se retira, du 20 au 24» à Olméd», et ensuite à Arevalo. ( lionit. Univers. ) PROVINCES ILLYRIENNES. Laybach, le 11 octobre. Il a été brû'é sur la grande place de cette ville, er présence de M. l'Auditenr au conseil d Etat , Intenda* de la Camiole, des principales autorités civiles et im ■ ' (aires, et des employés des Douanes, les marchandises pro h 1 bées ci-après detaiflées. Savoir : 117 pièces de Perkaie. 76 dito de toile de coton. 153 dito de mousseline. 3M dito mouchoirs de Perkale. Total "657 Pièces de 3862 mètres 31 centimètres et d'un valeur approximative de 45 a 5 ™oo francs. Un grand concours de peuple qu'avoit attiré cet acH de justice contre les ennemis de la France offro. t nouveau témoignage des sentimens dont 1rs peuples qui vivent sous les lois del Empire, ^ animés contre eux. AVIS. Pour la 3.me fois. Administration de l'Enregistrement et des Domaines. Location des impots sur le Fin et la musique du distri« a A del sb erg. d Il sera procédé le ,9 octobre prochain h 9 matin devant M. le Subiélégué à Adelsberg , en pré« du vériécateur des Domaines soussigné , à la location ^ enchère des impots sur le via et la musique qui soni7 çus dans les diverses communes dépendantes de i a" sèment d'Adelsberg- fir J Les adjudications auront heu pour un an à Fari i.er novembre 1812. . r0(r,(l Les impôts ne seront plus affermes par paroiss. c iU l'étoient autrefois; ils seront présentés en ter a1 ^ une ou plusieurs communes d'après la nouvelle divis mairies et suivant qu'il sera jugé le plus avantage' Les fermiers adjudicataires seront tenus detou;in et solvable caution au moment même de I a,ju* jji ils la fourniront en immeubles si les prix de baux 300 francs. , „ j„ c»Mv Les amateurs pourront prendre connaissance fj ¥ des charges au Secrétariat de la Subdélégation 0 n u ainsi qu'aux bureaux des Domaines d'Adelsderg , o v bach et de Feistriz. Adelsberg le 30 septembre 1812. J. Le Vérificateur de l'Enregistrent» et d-s Domaines. signé P E L Z E R-