fEUDI ï5 A VPIL ï8ï3« N.* 10. ........— telegraphe officiel. c t ion a ee. te général Carra Saint-CjM. Dtux cents hommes (tc lioi-pes légères ennemies ayant atteint srn ai t tç-garde, il le-, fit charger et leur tua qu iques iomn s. Le générai Mo» tand se poita sur la nie yauthe , et L 6énual Saint-Cyr se I irig.a uir h em . Le 24, le ye'iet « i Sunt-Cyr fit par tir de x co-I»nnts mobile ^our se poilu 4Ut 1« b«tud« Car- Isbourg et de Blexen , que des contrebandiers aidés des paysans et de quelques débarquemens anglais avaient enlevées. Ces colonnes ont mis les insurgés en déroute et repris les batteries. Les chrfs ont été prii et fusi-lés. Les anglais débarqués n'étoient qu'une centaine, on n'a pu leur faire que 40 prisonniers. Le Vice-roi avait réuni toute son armée, forte de 100,eoo hommes et de 300 pieces de canon autour de Magdebourg, manoeuvrant sur les deux rives, „Le general de brigade Mon'brun , qui, avec une brigade de cavalerie occupait Steindal, ayant appris que l'ennemi avait passé le bas Elbe dans des bateaux près Werden s'y porta le 28, chassa les troupes légeres de l'ennemi et entra dans "Werden au galop. Le 4,e de lanciers exécuta une charge à fond dans laquelle il tua une cinquantaine de cosaques et en prit 12. L'ennemi se hâta de regagner la rive droite de l'Elbe. Trois gros bateaux furent coulés bas et quelques barques chavirerent ; elles pouvaient être chargées de 60 chevaux et d'un pareil nombre d'hommes. On a pu sauver 13 cavaliers, parmi lesq-'els se sont trouvés deux efficiers , dont un aide-de-camp du gmeral Donbery, qui commandait cette colonne. Il parait qu'un corps de troupes légères, d'un millier de chevaux , de >.,ooo hommes d'infanterie et de 6 pieces de canons sont parvenus à se diriger du côté de Brunswick pour exciter à la révolte le Hanovre et le royaume de Wesfpbalie. 'Le roi de Westphalie s'est mis à la poursuite de ce corps , et d'autres colonnes envoyées par le vice-roi, arrivent sur ses der-riere?. Quinze cents hommes de troupes légeres ennemies ont passé l'Elbe le 27 près de D»esde , sur des bate-lets. Le général Durutte marche sur eux. Les Saxons avoient laissé ce point dtgarni , en se grouppant autour de Torgau. Le prince de la Mo^kowa était an vé k 26 avec son quartier-g néra! et son corps d'armee à "Wu'tz-bourg ; son avant-garde débouchait des montagne» de la Thtiringe. Le duc de Raguse a porto .Je, mars son quartier-général à Hanau ; ses divisions s'y réunissaient. Au 30 mars, l'avant-garde du corps d'observation d'Italie «tait arrivée à Aigsbourg. Tout le corps traversait le Tyrol. Le 27, le g néral Vandamme arrivait de sa personne à B'ême. Les divisions Dumonceau et Dufour avaient déjt dépassé Wez.l. Indépendamment de l'armée du V*ce-roi , des armées du Mein et du corps du roi de Wcstphalie, il y aura dans la premiere quinzaine, d'avril prés de 50,000 hommes dans la 32.e division militaire, afin de taire un exemple «evere des insunections qui ont trciblé ç«Ue division. Le comte de Bsntink, maire de Vare! j V «tO a eu Hiïi fa mie de se mettre k Ta tète, det révoltés. Ses propriétés seront confisquées, et il aura par sa trahison consommé k jamais la ruine de sa famille. 1 Pendant tout le mois de mars, il n'y a eu aucune affaire. Dans toutes ces escarmouches, dont celle du 28 ( à "Werden ) est de beaucoup la plus considérable, l'armée française a toujours eu le dessus. Le jeudi i.er avrtf 1813, le Sénat s'est réuni ài trois heures, sous la présidence de S. A-. S. le pnricd Archichancelier de l'Un pi re. Conformément aux ordres de S. M. l'Empereur et Eoi, le prince Archi-chancelier a fait transcrire sur les registres du Senat, des le.ttres^patentey signees au palais de l'Elysée, le 30 mars dernier, et par lesquelles l'Empereur confere h S. M. l'Imperatrice et Reine Marie-Louise, le titre de Regente. è t f Discours prononcé par S. A. S. le prince Archichancelier , président le Sénat, dans la seance du î.er avril 1813. Messieurs, Sa Majesté l'Empereur et Roi se met à la tête de ses armces. ' L'Empereur a voulu donner k son auguste compagne un double témoignage de sa confiance . C'est par ces motifs qu'il a fait expédier les lettres-patentes que je me suis chargé de vous communiquer. Désormais, Messieurs, l'Impératrice assistera aux conseils dans lesquels sont discutés les grands intérêts de l'Etat; elle aura la régence de l'Empire, jusqu'au moment où la victoire aura rendu l'Empereur à nos voeux. Sa Majesté ne pouvait faire une disposition plus confoime au bien public, et qui fût plus agréable à ses peuples. Le Senat s'empressera d'y applaudir, et de conserver dans ses fastes cet acte de Ja volonté souveraine. D'autres objets d'une haute importance doivent aussi, Messieurs, fixer votre attention. Un rapport du ministre des relations extérieures vous fera connoitre le changement intervenu dans nos relations politiques par la défection d'une des puissances du Nord. Le parti qu'elle embrasse est une triste conséquence du caractere qu'ont pris depuis long-temps les démarches de son cabinet. Cette circonstance impose à la nation l'obligation d'un grand effort , dont les moyens se trouvent dans les projets qui vont être proposés à votre délibération. Dans des momens d'un si grand intérêt , Je Sénat reconnoltra combien il importe de développer les res-' sources de la France, d'en faire sentir tout le poids à l'ennemi , de le convaincre de l'inutilité de ses projets , et de le réduire enfin à désirer sincerement cette paix, que la main triomphante de l'Empereur lui a si souvent .offerte ; mais qui ne peut être digne de S.M. qu'autant qu'elle assurera le repos de l'E-urope, et Je com« merce libre des nations. Les lettres-patentes sont conçue; ainsi qu'il suit: NAPOLÉON, Par la grâce de Dieu, Empereur des Français, Roi d'Italie, Protecteur de la Confédération du Rhin. Médiateur de la Confédération Suisse, etc. etc. etc. A toi s ceux qui ces présentés verront , salut. Voulant donner à notre bien-aimee épouse l'Impératrice et Rein«? M 1 rie-Louise , des marques de la haute confiance que nous avons en elle , nous avons résolu de l'investir comme nous l'investissons par ces présentes du droit d'assister aux conseils du cabinet, lorsqu' il en sera convoqué pendant la durée de notre règne, pour l'examen des affaires les pius importantes de l'Etat, et attendu que nous sommes dans l'intention d'aller incessamment nous mettre à 1 a tête de nos armées, pour délivrer le territoire de ros allies , nous avons également résolu de conférer, comme nous conférons par ces présentes, h notre bien aimée épouse l'Impéra» trice et Reine, le titre de regente, pour en exercer les fonctions, en conformité de nos intentions et de nos ordres, tels que nous les aurons fait transcrire sur le livre d'Etat ; entendant qu'il soit donné connaissance aux princes grands-dignitaires et à nos ministre desdits ordres et instructions, et qu'en aucun cas, l'Imperatrice ne puisse s'tcarter de leur teneur, dans l'exercice des fonctions de régente. Voulons que l'Imperairice-régente préside, en notre nom, le Senat , le Conseil-d'Etat, le Conseil des ministres et le conseil, privé , notamment pour l'examen des recours en grâcc, sur lesquels nous J'auiorisons à prononcer, après avoir entendu les membres dudit conseil privé. Toutefois, notre intention n'est point que par suite de la présidente conférée à l'Impératrice rege'nte, elle puisse autoriser , par sa signature, la présentation d'aucun Sénatus-consulte , ou proclamer aucune loi de l'Etat ; nous ref rant à cet égard au contenu des ordres et instructions mentionnés ci-dessus. Mandons k notre cousin le prince Archi-chancelier de l'Empire, de donner communication des présentes lettres-patentes au Senat , qui les fera transcrire surseS( registres, et k notr? grand-juge ministre de la justice , de les faire publier au Bulletin dts lois , et de les adres* ser à nos cours impériales, pour y être lues, publiées et transcrites* sur les registres d'icelles. Donm en notre palais de l'Elysée, le trentième jour du mois de mars, l'an mil huit c;nt treize, et de notre regne le neuvieme. Signé NAPOLÉON. Par l'Empereur , Le Ministre Secrétaire d'Etat , Signé > le Comte DàRU. Vu par nous Archi-chancelier de l'Emptre, signé, Cambacérès, S. M< i tenu. Je 30 mârs dernier, à l'feìys Chiminello, Il étoit arrivé 1a même chose à Venise, à ia suite d'un grand orage du mois d'avril de l'année précédente j et la pluie rouSse de Padoue tût également remarquée à d'assez grandes distances de cette ville. L'astronome que j'ai nommé ne craignit pas d'attribuer cette singularité à des sables enlevés d'Afrique, et chas* s par un vent très impétueux qui les avoit longtemps soutenus dans la région moyenne de l'air. Il n'y avoit qu'une petite difficulté dans cette hypothèse, c'est que la chiite de la pluie rousse n'avoit point concouru, comme »I le faudroit pour donner quelque valeur à une conjecture » extraordinaire, avec un vent austrai, et que l'on étoit obligé de supposer «,ue le Vent qui l'avo.t apportée* a voit été réfléchi par les Alpes Juliennes. La lélation d U-une portoit qu'elle étoit tombée durant un vent modéré de Sud est. M. Lorenzo Luigi Linussio qui a observé k Toi-Kiezo la neige rouge du 13 mars indique le même cours de vent. Le baromètre etoit le malin à 26: 9, âu milieu du jour k 26: 9 1/2 i soir à 26 : 10 ; le thermo-metre de Réaumur a varié ne 5 à 6, ce savant s'est assuré que la neige rouge s'est élevée communément k une hauteur de 150 toises, quo-qu'il y ait de certains endroits où elle paroit avoir monté à trois cent. Les «oints au dessus de cette éleva.ion se sont couverts d'une neige blanche comme à l'ordinaire, observation dont il est naturel de conclure que la formation des météorolithes s'opere dans une région beaucoup plus rapprochée de nous qu'on ne ie pense communément. Quant à l'analogie des parties colorantes de la neige rouge et des mét'orolithes si fréquemment observés depuis quelques annees, elle paroit assez bien établie, quoiqu'il soit difficile de déterminer comment la nature procède à l'aggrégation de ces molécules de sable opar-ses dans l'atmosphère et en compose des masses impenses. U semble toutefois que ce doit être par un procédé qui auroit as>ez de rapport avec celui au moyen duquel les pierres volcaniques --ont élaborées pour être amenées à l'état de laves i en sorte que ies pluies d'aë-roliîhes resulteroient d une espece de volcan aérien qui explique tout au moins a jssì bien leur origine que les volcans de la lune. Ce qu'il y a de certain , c'est que la chute des pierres est tot jours accom(ugnée d'une explosion et d'une lumiere sensibles, et qu'elles tombent dans un état dincalescence tie» marqué puisqu'il est souvent tel que la main n'en peut supporter la température. On sait que ce développement du météore se fait à une assez petite élévation , ce qu'il est très facile de reconnoitre en mesurant l'intervalle de temps qui s'écoule entre l'explosion et la chùie. AVIS. Par Décret Impérial du 16 Mars 1813 Sa Majesté I. et R. a approuvé que les bases du T->rif du port des lettres dans les Provinces Illyiennes fussent établies comme ci-aptês , savoir j Pour la lettre simple d'un poids au dessous de t grammes et pour les distances suivantes; 50 Kilomètres 2 Décimes. 50 à 100 3» 100 à 200 4* 200 k 300 S. 300 à 400 6. 400 k 500 7' 500 k 60 0 S. 600 k 800 9* 800 k IOOO 10. IOOO k 1200 11. au-dessus de 1200 12. Et successivement un décime de plus par 100 fci'o-mêtres. Les lettres et paquets pesant audelà de 6 grammes sont assujetis à la taxe progressive et proportionnelle de leur poids. Les lettres de la Turquie et des Echelles du Levant pour Çostanizza payeront un décime en sus de ia taxe du tarif du territoire de la Turquie. Laybach le 8 avril 1813. Le Directeur gê nêral des Postes, v C. D'EUJXY. AVIS. Les personne« q"> se sont adressées k M. Toussainct de différentes communes de l'IUyùe et de l'etianger pour se procurer des exemplaires de sa gravure hîstori-q e, sont prévenues qu'elles la recevront désormais frane de port e* par le premier co rier après la demande , moyennant qu'elles en auront déposé le prix au bureau deS postes de ieur arrondissement et donné avis. LAYUACH, UE L'lMPUIM£hlÊ DU OoUViBNLMfiNI»